Uber. 1,4 million de Français concernés par le piratage de 2016.
par Ça Zap - Zapping TV
Uber. 1,4 million de Français concernés par le piratage de 2016. Uber France estime aujourd'hui qu'environ 1,4 million de passagers et chauffeurs français sont concernés par le piratage de données subi par l'entreprise de VTC en 2016. Un hacking à grande échelle que le PDG d'Uber n'a révélé que quelques semaines auparavant. Le piratage subi par Uber aura donc fait 1,4 million de victimes en France. C'est ce qu'a annoncé l'entreprise américaine de VTC vendredi. Clients et chauffeurs avaient appris fin 2017 que des hackers avaient mis la main sur les données de 57 millions d'entre eux en 2016. Le secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi avait alors demandé des explications, Mais on ignorait jusque-là l'ampleur du piratage concernant la France, rapporte RTL. Adresses électroniques et numéros de mobiles La fraude « concernait, au moment des faits, environ 1,4 million de passagers et chauffeurs » en France, précise l'entreprise sur son site. Fin novembre, le dirigeant d'Uber Dara Khosrowshahi avait révélé, après avoir dissimulé l'information pendant plusieurs mois, qu'Uber avait été victime de pirates informatiques. Les cybercriminels auraient ainsi récupéré des adresses électroniques et numéros de téléphone mobile d'utilisateurs ainsi que des noms et numéros de permis de chauffeurs. Mais l'entreprise affirme que ni les identifiants de compte bancaire ni les numéros de sécurité sociale et dates de naissance n'auraient été piratés. Une gestion « irresponsable » des données La direction a précisé que les faits délictueux sont imputables à deux individus ne faisant pas partie de l'entreprise. Bloomberg a ensuite révélé qu'Uber aurait payé 100 000 dollars aux hackers afin d'étouffer l'affaire. Uber n'avait, à l'époque ni confirmé ni infirmé l'information. Dans la foulée de ces révélations, en France, Mounir Mahjoubi a écrit au dirigeant de l'entreprise de VTC pour lui demander des explications sur d'éventuelles victimes françaises. Quant à la Commission européenne, elle avait jugé « irresponsable » la gestion des données de ses chauffeurs et clients par Uber.
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