Des milliers de personnes dans les rues d’Istanbul. Ils sont descendus manifester contre les arrestations de journalistes et de membres du parti HDP, pro-kurde.
Rapidement, alors que le cortège tente de rejoindre le siège du Cumhuriyet, le journal visé par des arrestations cette semaine, la police intervient. Tirs de grenades lacrymogènes, canons à eau, la foule est dispersée.
L’arrestation de Selahattin Demirtas a mis le feu au poudre. Leader du HDP, il se retrouve aujourd’hui en détention soupçonné de liens avec le PKK. A Diyarbakir, ville à majorité kurde, les habitants se sont rassemblés à proximité du siège du partI, la deuxième force d’oposition dans le pays en nombre de députés. L’inquiétude est donc que le HDP se retrouve décapité de ses leaders au nom de la lutte contre ceux qui ont fomenté le putsch du mois de juillet.
Un sentiment partagé à travers le monde. D’autres manifestations ont eu lieu comme en Allemagne à Cologne. Des drapeaux du HDP dans ce pays qui compte une communauté kurde estimée à 1 million d’individus. Enfin à Paris, la manifestation a rassemblé moins de monde, mais les slogans sont les mêmes. Non à Erdogan et sa politique hostile aux kurdes. Une manière d’interpeller les opinions d’Europe de l’ouest.
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