Tunisie : Michèle Alliot-Marie revient sur les accusations de complaisance en 2011
par libezap
Quelques jours après l'attentat perpétré par un jihadiste de l'Etat Islamique (EI) sur une plage et dans deux hôtels tunisiens, la député européenne Les Républicains (LR) est revenue sur le discours qu’elle a tenu en 2011 devant l'Assemblée nationale. «Mes propos sont beaucoup plus clairs que certains n'ont voulu le dire», explique la députée. «Mais ça, c'est la règle médiatique. Certains essayent de polémiquer en détournant le sens de ce que je dis.» Elle affirme également avoir un «lien» avec le pays de Béji Caïd Essebsi et s'être dévouée «toute [sa] vie politique» pour «les libertés publiques et les droits de l'homme». En plein printemps arabe, les propos de l'ancienne ministre avaient entraîné des accusations de complaisance envers le régime tunisien. Elle suggérait alors «le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité» pour permettre «de régler des situations sécuritaires de ce type». «C'est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays [l'Algérie et la Tunisie] de permettre dans le cadre de nos coopérations d'agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité.»
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