Chaque année, les télévisions mitonnent leurs feuilletons du ramadan avec un soin marketing affirmé. Les chaînes y jouent réputation, audiences et recettes publicitaires. Ces séries ont la durée de vie du mois de jeûne, vingt-neuf soirées diffusées après l'iftar. En Tunisie, l'insubmersible producteur Sami Fehri l'a emporté avec Falloujah, série faussement choc qui suit le parcours d'une prof remplaçante dans un lycée compliqué de Radès (dans la banlieue sud de Tunis) En titrant Falloujah, en référence au nom de cette ville irakienne qui s'était rebellée contre l'armée américaine, la production a su alimenter la polémique. Pourtant, un autre événement imprévu a monopolisé les grilles : la disparition du président de la République.
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