Trois mois après le meurtre d'une jeune femme handicapée, un homme placé en garde à vue
par Kangai News
Trois mois après le meurtre d'une jeune femme handicapée, un homme placé en garde à vue. Il y a trois mois, Priscillia, une jeune femme de 18 ans qui souffrait d'un déficit intellectuel et d'un handicap moteur léger, était retrouvée morte dans le cimetière d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Le 7 juillet dernier, de l'ADN masculin avait été retrouvé sur la victime poignardée à plusieurs reprises et agressée sexuellement. Un suspect avait alors été identifié. Ce dernier vient d'être placé en garde à vue. Un jeune homme de 18 ans était mercredi 2 octobre en garde à vue et devrait être mis en examen jeudi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre en juillet d'une jeune femme handicapée dans les Pyrénées-Orientales, a indiqué le parquet de Perpignan. « Les comparaisons réalisées entre l'ADN masculin trouvé, le 7 juillet 2019, sur les lieux du crime et les ADN prélevés dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 17 juillet 2019, sur un groupe de personnes de sexe masculin, domiciliées sur la commune d'Estagel, ont permis d'identifier un suspect », indique le procureur Jean-Jacques Fagni, dans un communiqué. Poignardée après le bal des pompiers Le jeune homme est « sans emploi et sans antécédents judiciaires », selon le magistrat, et habite, comme la victime, le village viticole d'Estagel, à 25 km au nord-ouest de Perpignan. Il a été interpellé mardi matin et « immédiatement placé en garde à vue ». Il devrait être déféré jeudi « afin de se voir notifier sa mise en examen », selon le procureur. Le 7 juillet dernier, le corps de Priscillia, qui venait d'avoir 18 ans et souffrait d'un déficit intellectuel et d'un handicap moteur léger, avait été découvert, à moitié dénudé et frappé de cinq coups de couteau dans le cimetière d'Estagel. Priscillia, qui vivait avec sa mère et sa fratrie, avait assisté la veille au soir au bal des pompiers, avant que sa disparition ne soit signalée dans la nuit. Une information judiciaire avait été ouverte pour « homicide volontaire avec arme commis sur une personne vulnérable » et « agression sexuelle commise à l'aide ou sous la menace d'une arme sur personne vulnérable ».
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