Trois facettes du bastion de la cyberdéfense inauguré à Rennes
par Kangai News
Trois facettes du bastion de la cyberdéfense inauguré à Rennes. Un bâtiment militaire surprotégé, un incubateur de start-up et des technologies civiles soutenues par les armées. La ministre Florence Parly a inauguré, jeudi 3 octobre, les locaux du commandement de la cyberdéfense française, à Rennes. On fait le tour du propriétaire... C'était sûrement la première et la dernière fois avant longtemps qu'autant de personnes non habilitées à accéder aux enceintes militaires « sensibles » étaient réunies dans ce lieu : le bâtiment Commandant Roger Baudouin, dans la zone militaire de La Maltière, aux confins de Saint-Jacques-de-la-Lande et de Rennes. C'est désormais l'un des sites du commandement de la Cyberdéfense française (Comcyber). La ministre des Armées Florence Parly l'a inauguré jeudi midi. Un investissement de 44 millions d'euros qui en appellera d'autres puisque deux autres bâtiments « cyber » sont programmés. « D'ici 2025, nous aurons une armée de 4 000 cybercombattants, soit un millier de plus qu'en 2019. Huit cents seront basés à Rennes » , confirme Florence Parly. our la base de défense de Rennes-Vannes-Coëtquidan, c'est un chantier d'ampleur. « Le site passera de moins de 400 personnels de sept organismes répartis dans 63 000 m² de bâtiments en 2018, à 1 400 personnels de quatorze organismes installés dans 120 000 m²de locaux en 2025 », précise son commandant, le colonel Hill. Incubateur de start-up Jeudi, la ministre des Armées a également inauguré la Cyberdéfense Factory, dans le nouveau quartier de La Courrouze, à Rennes, à quelques centaines de mètres du Comcyber. Un site encore unique en France lié à l'Agence de l'innovation de défense, où des universitaires et des entreprises locales pourront travailler avec des experts de la Direction générale de l'armement-Maîtrise de l'information (DGA-MI) et d'autres militaires.
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