Trois ans à l'Elysée : les socialistes défendent le bilan de François Hollande
par libezap
François Hollande entame sa quatrième année de mandat. A deux ans de l’élection présidentielle, sa popularité n’est pas au beau fixe. Le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, en a profité mercredi matin pour lancer la première flèche. Dans une interview au Figaro, il dénonce le bilan du chef d’Etat, qualifiant le 6 mai 2015 de «triste anniversaire». Mais en ce jour de fête, les critiques ne passent pas chez les socialistes. Tous défendent les premières années de ce mandat de président, même si certains reconnaissent qu’il n’est pas sans tâche. «Fier.» C’est l’adjectif utilisé par Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, pour décrire son sentiment concernant le mandat de François Hollande. Optimiste, il assure que «la France se relève». Un avis partagé par la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, qui voit perçoit des «signes très positifs», notamment dans «certains domaines de l'économie et des transports». «Entre Manuel Valls et le président de la République, c’est le glaive et le bouclier.» Jean-Christophe Cambadélis défend une fois de plus sur LCP le président de la République, assurant qu’il n’est pas «mou». Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, défend lui aussi le président de la République. Il affirme qu'«il a fallu sauver l'indépendance de la France et restructurer l'économie» durant cette première partie de mandat. Un avis que partage le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui confirme que les résultats de la politique de l’emploi «ne sont pas suffisants». Il assure toutefois que la majeure partie «[d]es réformes (réalisées) resteront» sur la durée, avec parmi elles le l’ouverture du mariage aux homosexuels. Moins enthousiaste, le député Julien Dray, estime que le «bilan d'étape» n'est «pas satisfaisant». Redresser le pays «prend plus de temps que prévu», indique-t-il. Le frondeur Pouria Amirshahi ne soutient qu’à demi-mot le président de la République. Il précise qu'il reste deux ans «pour réunir la gauche et réduire les inégalités», lançant un message à François Hollande.
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