Trajectoires post-coloniales (2/3)

par Mediapart

Cette vidéo envisage les études post-coloniales à travers le prisme du religieux, dans lequel Senghor voyait une force de convergence (Souleymane Bachir Diagne). La République française, laïque et impérialiste, entretenait des rapports retors et complexes avec la religion, comme le rappelle Jean-François Bayart, qui insiste sur la relation délicate entre Frantz Fanon et Ali Shariati, jeune chantre iranien de l'islam politique...Pour aborder ce phénomène de reconceptualisation que sont les études post-coloniales, sont réunis quatre universitaires de haut vol. Emmanuelle Saada, historienne et sociologue à la lumière du droit, est spécialiste de la colonisation et de l'empire français, professeure à l'université Columbia (New York). Elle a publié un maître livre : Les enfants de la colonie. Les métis de l’Empire français entre sujétion et citoyenneté (La Découverte, 2007). Souleymane Bachir Diagne, philosophe né au Sénégal, normalien, également professeur à Columbia, auteur de Bergson dans les colonies (CNRS-Éditions, 2011). Mamadou Diouf, lui aussi professeur à Columbia. Jean-François Bayart, ancien directeur du Ceri (Centre d'études et de recherches internationales) de Science-Po, blogueur à Mediapart, auteur d'un livre polémique sur le boomerang post-colonial en France : Les études postcoloniales, un carnaval académique (Karhala, 2010).Entretien mené pour Mediapart et le Centre d'histoire sociale du XXe siècle (Paris I-CNRS) par Antoine Perraud.

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