Toucher le chômage pour «partir en vacances» : Castaner provoque un tollé

par Ça Zap - Zapping TV

Quand on est porte-parole d'un gouvernement, le risque du mot de trop n'est jamais très loin. Invité sur BFM-TV lundi soir, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner en a fait l'expérience. Alors que le secrétaire d'État était interrogé sur l'allocation chômage universelle, un dispositif qui doit étendre cette assurance à toutes les professions qui n'en bénéficient pas et même en cas de démission, Castaner a lâche cette remarque, d'abord passée inaperçue, et diffusée sous sa forme tronquée sur les réseaux sociaux: «C'est une forme de liberté. Mais la liberté, c'est vers quelque chose. Ce n'est pas de se dire: "Finalement, je vais bénéficier des allocations-chômage pour partir deux ans en vacances"». Cette vision, qui vient faire écho à l'accusation de «fainéants» portée contre les opposants à la loi Travail par Emmanuel Macron, aliment le soupçon de «mépris de classe» qui pèse sur l'exécutif. Les élus du PS s'en sont d'ailleurs donnés à cœur joie sur les réseaux sociaux. «Là il dépasse Wauquiez et le cancer de l'assistanat. Quel naufrage!», s'est indigné le sénateur David Assouline. Le porte-parole du PS et député Sébastien Denaja a renchéri: «Ce n'est plus du mépris, c'est de la violence! Ça suffit!». «Il ose tout... c'est même à ça qu'on le reconnaît donc», a pour sa part asséné la députée Sylvie Tolmon. Même au FN, le député Gilbert Collard s'est fendu d'une petite pique. Du côté de la France Insoumise, C'est Sophia Chikirou, qui fut aux manettes de la communication de la campagne de Jean-Luc Mélenchon qui a tapé le plus fort ce mardi. «Si toi aussi tu as touché le chômage, galéré pendant des mois à envoyer des CV, déprimé... Soyons fiers de nous. Ce mec est un salaud», a-t-elle considéré.

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