Vendredi 2 avril, les salariés de la raffinerie des Flandres se rendent au Tribunal de Grande Instance de Dunkerque. L'intersyndicale ainsi que 160 salariés attaquent Total pour privation de travail.
Tout le monde a en tête le cas de l'usine Philips, qui a du redémarrer son activité par décision de justice. Les salariés retrouve leur directeur, entouré de garde du corps, ils ne l'avaient pas revu depuis la prise de la direction de la raffinerie le 16 février dernier (voir #3 "Total. On est chez nous !").
Quatre heures plus tard, les salariés sortent déçus, les avocats de Total prétendent que les personnels ne sont pas privés de travail car l'usine n'est pas fermée. Rappelons que la raffinerie est à l'arrêt depuis plusieurs mois. Autre sujet de mécontentement, la décision du juge des référés ne sera pas rendue dans le délai classique de huit jours mais le 22 avril. A suivre...
Philippe Jonneskindt