Tirs de missiles de la Corée du Nord : Pyongyang profite de la « banalisation » de ses essais

par leparisien

De nouveaux tirs de missiles et un regain de tension entre les Etats-Unis et la Corée du Sud d’un côté, et la Corée du Nord de l’autre. A quelques jours d’exercices conjoints entre Séoul et Washington afin d'améliorer leur réaction en cas d'attaque nucléaire nord-coréenne, la Corée du Nord a effectué deux tirs en 48 heures. S amedi, Pyongyang avait lancé un de ses missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) les plus puissants, tombé selon Tokyo dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Japon. « Le message de ce week-end est unique et sans précédent. Non pas tant par le type de missile qui a été testé », explique Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. « La Corée du Nord a testé ce type de missile - Hwasong-15 - pour la première fois en 2017. Elle l’a refait au printemps 2022. Donc le missile n’est pas nouveau en soi. Ce qui est nouveau, c’est la communication qui est faite autour du missile et autour du lancement, puisque la Corée du nord annonce que c’est un exercice opérationnel. Pour faire simple : sans que les unités aient été prévenues a l’avance, le dirigeant Kim Jong Un a donné un ordre de lancement et en l’espace de quelque heures, l’unité balistique a été capable de lancer ce missile ». Lundi, la Corée du Nord a affirmé avoir également tiré deux missiles capables, selon elle, de porter une « attaque nucléaire tactique » et détruire des bases aériennes ennemies, en réponse à des manœuvres aériennes menées la veille par son voisin sud-coréen avec les Etats-Unis. Pyongyang accusant les deux alliés d'être responsables de la détérioration de la situation sécuritaire dans la péninsule.

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