Thierry Petit (Showroomprive) : « d'autres acquisitions sont possibles »
par L'invité des Echos
Pour atteindre les 25 % de chiffre d'affaires réalisés à l'international d'ici 2018, Showroomprive accélère sa stratégie de croissance externe. Il y a quelques jours, le site de ventes événementielles bouclait le rachat de l'Italien Saldi Privati pour 28 millions d'euros. L'opération doit permettre non seulement de se positionner sur un marché où seulement « 3 % des ventes se font en ligne », mais également de rapprocher le détaillant des marques italiennes. Une façon de proposer aussi aux consommateurs un choix toujours plus large de produits afin de se différencier de son grand rival Vente-privee.com. Des synergies sont également attendues en matière informatique et logistique. « L'Europe est finalement assez petite. Il est donc possible, avec quelques entrepôts, et avec une très bonne qualité de service, de couvrir l'Europe entière », explique Thierry Petit, le co-fondateur et PDG de Showroomprive. Son groupe, qui est coté en Bourse, revendique un chiffre d'affaires net de 442,8 millions d'euros en 2015, en hausse de 27 % sur un an, pour un Ebitda de 23,7 millions d'euros. Pour soutenir cette croissance, l'e-commerçant ne cache pas son intérêt pour d'autres sociétés cibles : « D'autres acquisitions sont possibles. Nous regardons de nombreux dossiers. Nous avons d'ailleurs une équipe M&A (merger and acquisition, fusion et acquisition, NDLR) en interne qui est pilotée par quelqu'un qui vient de la banque d'affaires », assure l'entrepreneur. Si l'un des objectifs de Showroomprive est de se renforcer à l'international, il est également question de procéder à des rachats dans certaines verticales ou d'acquérir des technologies, notamment dans le mobile.
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