Tensions entre Hidalgo et le préfet de police au Conseil de Paris
par LePointActu
« L'encadrement des manifestations » et les effectifs de policiers dans les rues de la capitale ont été pointés du doigt par l'élue socialiste, Marie-Pierre de La Gontrie. Lors des manifestations du samedi 21 septembre, des témoignages faisaient état de famille avec enfants pris dans des nasses, sans pouvoir s'en extraire et victime de grenades lacrymogènes. L'élue socialiste a donc demandé au préfet de police, Didier Lallement, d' « éclairer (les élus) sur la proportionnalité des forces de l'ordre ». Le préfet de police a expliqué s'employer à « sortir la ville de la spirale de violence et de destructions qui s'y étaient abattues depuis des mois ». Et « nous avons rempli notre mission », a-t-il estimé, promettant de fournir prochainement aux élus les derniers chiffres de la délinquance à Paris. Autre couac : la décision du préfet de fermer plusieurs stations de métro dimanche 22 septembre lors de la Journée du patrimoine et de la 5e édition de Paris sans voiture, sans avertir les élus ou l'Hôtel de Ville. « Nous nous sommes demandé ce qui se passait », a ironisé Anne Hidalgo, avant d'espérer que « pour la Nuit blanche de samedi (5 octobre), les stations de métro ne soient pas fermées ».
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