Tensions en Guadeloupe : «On vit dans la peur et le stress permanent»
par leparisien
Au lendemain de nuits de violences en Guadeloupe , c’est l’heure de dresser le bilan. Ce lundi, le Guadeloupéen Quentin Chailly tente avec un expert d’évaluer les dégâts subis par ses restaurants dans la soirée du 19 au 20 novembre. Cette nuit-là, une quinzaine d’individus se sont introduits dans son établissement de Saint-François, volant et dégradant les locaux. Des images capturées par la caméra de sécurité du gérant. « Le plus frustrant c’est vraiment de voir qu’ils rentrent pour saccager. C’est casser pour casser », s’indigne-t-il, estimant en avoir pour 4 000 euros de réparation. Les tensions sont encore bien présentes sur l’île caribéenne, après les épisodes de pillages et violences de la semaine passée, en marge de la grève générale impulsée par le mouvement anti-passe sanitaire. Une situation qui laisse Isabelle, préparatrice en pharmacie, « dans une peur et un stress permanent ». « C’est vraiment compliqué, on ne sait pas si on va pouvoir prendre la route, si on ne va pas être bloqué ou se faire caillasser », témoigne-t-elle, confiant connaître un couple d’amis qui s’est fait « agresser » sur un rond-point.
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