Téléphone portable au volant : vers une suspension du permis de conduire ?

Téléphone portable au volant : vers une suspension du permis de conduire ? Le Premier ministre Édouard Philippe doit annoncer, ce mardi 9 janvier, une série de mesures et de sanctions pour faire reculer le nombre de morts sur les routes. Parmi elles, la suspension de permis en cas d'utilisation du portable au volant serait envisagée. Un retrait de trois points et une amende de 135 €. C'est ce que vous risquez aujourd'hui si vous êtes pris le portable à la main au volant. Qu'il s'agisse d'un appel à l'oreille, de l'envoi d'un SMS ou de l'écoute de musique. Mais cela pourrait bientôt changer. D'après RTL, la sanction pourrait aller jusqu'à la suspension temporaire du permis de conduire, « pour une durée qui reste à déterminer ». Trois mois sont évoqués. Selon la station, cette mesure doit être annoncée ce mardi 9 janvier, dans le cadre du plan présenté par le Premier ministre Édouard Philippe pour diminuer le nombre de morts sur les routes. Des circonstances aggravantes justifieraient cette suspension : la proximité d'un passage piéton ou d'une école notamment. Le mobile, à l'origine d'un accident corporel sur dix D'après les chiffres de la Sécurité routière, le téléphone est volant est à l'origine d'un accident corporel sur dix. Et près d'un automobiliste sur deux déclare utiliser son portable au volant. Par ailleurs, depuis le 1er juillet 2015, les oreillettes (même Bluetooth kit main libre), écouteurs et casques sont interdits à tous les usagers de la route : les voitures, tous les 2 roues motorisés ainsi que les cyclistes. En revanche, le kit Bluetooth mains libres ne nécessitant pas de dispositif dans l'oreille est autorisé. Ce dernier diffuse la conversation téléphonique dans les enceintes de la voiture. Parmi les autres mesures phares attendues ce mardi de la part du gouvernement : l'abaissement de 90 km/h à 80 km/h de la limitation de vitesse sur les routes secondaires à double sens, sans séparateur central (terre-plein, glissière). Environ 400 000 kilomètres de routes sont concernés.