Tahrir, je chante ton nom - webdocumentaire
par France 24 FR
La musique au coeur de la révolution égyptienne. Un webdocumentaire de Hussein Emara et Priscille Lafitte http://bit.ly/Aq7plY Musique : Hazem Chahine À chaque révolution, sa musique. À chaque peuple, ses hymnes fondateurs. Les 18 jours d'occupation de la place Tahrir, du 25 janvier au 11 février 2011, ont vu éclore une créativité artistique que l'Egypte n'avait pas connue depuis des décennies. Un an après la chute d'Hosni Moubarak, nous sommes retournés au Caire. Nous y avons rencontré les jeunes chanteurs de la révolution, dont l'objectif est désormais de faire chuter le Conseil militaire actuellement au pouvoir. Parmi eux, Ramy Essam et le groupe Eskenderella. Nous y avons entendu de vieilles chansons oubliées et censurées depuis des décennies, composées par Sayed Darwich et Cheikh Imam. Au cours de notre périple dans la ville tentaculaire, nous avons rencontré des poètes (en Égypte, les paroliers sont des poètes à part entière), des rappeurs tels que Mohamed el-Deeb, des joueurs de oud, des groupes de rock, nommés Cairokee et Salalem, des DJ qui font de l'électro chaabi, sous les alias DJ Figo, Sadate et Amr Haha. Tous ont été bouleversés par la révolution. Beaucoup ont choisi de vivre désormais de leur art, malgré les conditions économiques difficiles en Egypte. Certains s'orientent vers de nouveaux horizons musicaux, d'autres évoquent le souvenir de la censure sous Moubarak et de la prison sous Sadate. Tous veulent insuffler, à travers la musique, une nouvelle liberté en Égypte. Or, après quelques mois d'une liberté d'expression sans précédent, l'étau semble de nouveau se resserrer. Nous vous proposons un voyage dans la musique engagée : de la place Tahrir, où s'est épanoui le chant révolutionnaire, à l'ancien siège du parti de Moubarak, où, il y a encore un an, se décidait quels chanteurs étaient "valables" ou non. Nous ferons étape à l'université du Caire, où s'est écrit un chapitre de l'histoire de la musique politique, celle du poète Ahmad Fouad Negm et de Cheikh Imam. Nous irons au centre culturel Al-Sawy, là où se joue la musique alternative depuis 2003, rendrons visite aux membres de la société de production islamique Wellsbox et assisterons à un mariage dans la banlieue populaire du Caire, le quartier Al Salam, où les DJ électro chaabi sont rois. Bonne route et bonne écoute !
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24 novembre 2024 - leparisien