Syrie : pas de reconstruction sans transition politique
par euronews-fr
Pas de soutien à la reconstruction tant que la transition politique de la Syrie n’est pas réglé. Les amis de la Syrie, un groupe de 14 pays, se sont réunis à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU pour certifier que personne ne s’engagerait financièrement pour reconstruire la Syrie, qui entre dans sa 7e année de conflit, tant que le devenir de Bachar al-Assad ne serait pas réglé et qu’une transition politique ne serait pas amorcée. Un éclaircissement jugé nécessaire par Boris Jonhson, le chef de la diplomatie britannique, destiné à Bachar al-Assad, aux Russes et aux Iraniens… Alors que la France veut tenter de créer un nouveau groupe de contact sur la Syrie avec les membres permanent du conseil de sécurité pour donner une nouvelle impulsion aux négociations politiques. Depuis la dernière rencontre de 2016 et la reprise d’Alep au groupe Etat islamique, Bachar al-Assad a vu sa position renforcée grâce à l’aide de la Russie et de l’Iran et cela continue. Sur le terrain, les forces armées syriennes ont passé l’Euphrate au nord de Deir ezzor, alors que le fleuve servait de ligne de démarcation informelle et faisait l’objet de négociation entre les pro et les anti-Assad. Les forces arabo-kurdes, soutenues par les Américains, se disent prêtes à riposter et à repousser les forces d’Assad si celles-ci les attaquent. L’objectif des forces d’Assad serait de prendre à revers les jihadistes et d’encercler totalement leurs troupes qui occupent encore le tiers de la ville de Deir Ezzor. Il s’agirait aussi de barrer la voie à la coalition arabo-kurde, qui n’est plus, en certains points, qu‘à 6 kilomètres de la rive du fleuve.
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