Syrie : les rebelles prêts à reprendre le combat si les négociations échouent
par euronews-fr
Ils ne se parlent pas directement, mais ils sont assis à la même table, une première après plus de cinq ans de conflit. Les délégations du régime syrien et des principaux groupes rebelles sont rassemblées depuis ce lundi à Astana, au Kazakhstan, dans une atmosphère tendue. déclaration provocante La délégation rebelle a d’emblée promis que les combats reprendraient en cas d‘échec des négociations. Son chef, Mohamed Allouche, a également qualifié le gouvernement syrien de “terroriste” et comparé son armée au groupe État islamique. Icy,brief 1st face-to-face meeting of #Syria government, rebels #AstanaTalks https://t.co/Prmae3TYI2— Sarah El Deeb (@seldeeb) 23 January 2017 Une déclaration au ton “provocant” et “insolent”, a réagi l’ambassadeur syrien aux Nations Unies, Bashar al-Jaafari, qui conduit la délégation syrienne. La confiance est encore loin d‘être acquise. Il en faudra pourtant pour arriver à consolider un cessez-le-feu régulièrement mis à mal depuis le 30 décembre. Ossama Abou Zeid, porte-parole de la délégation rebelle, appelle notamment la Russie à faire le nécessaire pour que ses alliés syrien et iranien respectent la trêve. l’EI et Fatah al-Cham exclus Moscou, associé à la Turquie et à l’Iran, est le parrain de ces négociations d’Astana qui ne sont qu’un début. Le processus doit repasser sous l‘égide des Nations Unies, à Genève, le 8 février. En parallèle, sur le terrain, les combats contre le groupe État islamique et Fatah al-Cham se poursuivent. Ces deux organisations sont considérées come “terroristes” et sont donc exclues des pourparlers. Ce lundi, l’aviation russe a bombardé des positions jihadistes à Deir Ezzor.
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