Syrie : les enfants sacrifiés d'Alep
par euronews-fr
Les enfants d’Alep victimes des bombardements indiscriminés contre les civils. Sur ces images, à gauche, deux écoliers des quartiers sous contrôle du régime, à droite une petite d’un quartier rebelle… Des situations insoutenables et récurrentes… Hier, la journée a été sanglante dans le quartier d’al-Farqan, dans la partie ouest d’Alep. Un bombardement rebelle a tué au moins huit enfants, âgés de 6 à 10 ans, qui se trouvaient dans l‘école Saria Hasoun. L’attaque a aussi tué deux adultes et blessé 70 personnes. Située dans le nord-ouest de la Syrie, avant la guerre, Alep était la plus grande ville du pays avec 2,5 millions d’habitants, elle est devenue le champ de bataille du régime, qui tient les quartiers Ouest, et des rebelles, qui sont encerclés dans les quartiers Est. C’est dans cette partie Est que se trouvent assiégées depuis quatre mois plus de 250 000 personnes. La reprise, mardi, des bombardements par le gouvernement et son allié russe, après deux semaines de pause, ont tué 115 personnes, dont 18 enfants selon l’Agence France Presse. 115 civils dont 18 enfants ont été tués depuis mardi dans les quartiers est d’Alep (OSDH). Photos THAER__MOHAMEED #AFP pic.twitter.com/YEb0PVwvcT— Agence France-Presse (afpfr) 20 novembre 2016 Outre les bombardements, de violents combats se déroulent au sol. Les civils se trouvent dans une situation dramatique, sans aide alimentaire et sans accès aux soins puisque tous les hôpitaux sont en ruine ou à l’arrêt. Sur ces images filmées le 19 novembre et postées par le Aleppo Media Centre, un groupe de journalistes et citoyens reporters, le résultat d’un de ces bombardements visant les hôpitaux… Ce dimanche a aussi été meurtrier dans le quartier d’al-Sakhour, dans l’Est d’Alep. Un largage de baril d’explosifs a tué la famille al-Baytounji, par suffocation… “Un baril d’explosifs est tombé ici, l’odeur de chlore s’est répandu dans l’allée. Toute une famille vivait là, 4 enfants et leurs parents, on a essayé de les ranimer, mais ils étaient tous morts“, explique un témoin. Damas, plusieurs fois accusé d’y avoir recours, nie l’utilisation de bombes au chlore. L’usage du chlore comme arme de guerre est interdit selon la convention sur les armes chimiques de 1993, ratifiée par la Syrie.
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