Surfeurs pris pour cible : les chasseurs « ont tiré un faisan » assure le président de la société de chasse.

par Kangai News

Surfeurs pris pour cible : les chasseurs « ont tiré un faisan » assure le président de la société de chasse. Joël Le Gall, président de la société communale de chasse de Crozon, a mal supporté la « surmédiatisation » de l'incident de dimanche dernier, où deux surfeurs venus de Saint-Malo ont senti les plombs tirés par deux chasseurs les frôler. « La liberté de chasser existe encore », insiste-t-il. « Les chasseurs n'ont pas visé les surfeurs, bien sûr », explique Joël Le Gall. Le président de la société de chasse de Crozon, qui affiche 115 adhérents, a réagi après que deux surfeurs ont eu une peur bleue dimanche 21 octobre au matin, en sentant passer près d'eux les balles de chasseurs. « Ils ont tiré un faisan. Cette affaire, c'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Je comprends qu'ils aient eu peur, mais ces surfeurs n'ont pas porté plainte. » Pourquoi ces chasseurs ne se sont-ils pas inquiétés des conséquences de leur tir ? « Ils se sont fait copieusement insulter. Et quand ils ont vu les surfeurs se diriger vers eux, ils ont fait demi-tour. » Il rappelle que les chasseurs s'adonnent à leur loisir favori seulement de mi-septembre à mi-février, et sur Crozon, les lundi, jeudi et week-end. Supprimer la chasse le samedi et dimanche ? « Ben, j'ai 53 ans, je travaille et moi aussi je veux profiter de mes week-ends. Le partage de la campagne, ça existe ! » Joël Le Gall, président de la société communale de chasse de Crozon, a mal supporté la « surmédiatisation » de l'incident de dimanche dernier, où deux surfeurs venus de Saint-Malo ont senti les plombs tirés par deux chasseurs les frôler. « La liberté de chasser existe encore », insiste-t-il. « Les chasseurs n'ont pas visé les surfeurs, bien sûr », explique Joël Le Gall. Le président de la société de chasse de Crozon, qui affiche 115 adhérents, a réagi après que deux surfeurs ont eu une peur bleue dimanche 21 octobre au matin, en sentant passer près d'eux les balles de chasseurs. « Ils ont tiré un faisan. Cette affaire, c'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Je comprends qu'ils aient eu peur, mais ces surfeurs n'ont pas porté plainte. » Pourquoi ces chasseurs ne se sont-ils pas inquiétés des conséquences de leur tir ? « Ils se sont fait copieusement insulter. Et quand ils ont vu les surfeurs se diriger vers eux, ils ont fait demi-tour. » Il rappelle que les chasseurs s'adonnent à leur loisir favori seulement de mi-septembre à mi-février, et sur Crozon, les lundi, jeudi et week-end. Supprimer la chasse le samedi et dimanche ? « Ben, j'ai 53 ans, je travaille et moi aussi je veux profiter de mes week-ends. Le partage de la campagne, ça existe ! » Les surfeurs ont été surpris par des tirs de chasseurs sur un sentier menant à la plage de Lostmarc'h. Les surfeurs ont été surpris par des tirs de chasseurs sur un sentier menant à la plage de Lostmarc'h. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE « Il y a une tension » Il explique également que la plupart des terrains où il chasse sont des terrains privés, et des conventions signées avec leurs propriétaires. « Là où on chasse, on a le droit de chasser. » Il ajoute que la société de chasse de Crozon est conventionnée avec le Conservatoire du littoral, très présent sur la commune, pour entretenir ses terrains. Joël Le Gall, chasseur depuis ses 16 ans, reconnaît que les rapports entre chasseurs et promeneurs se sont dégradés. « Quand je croise des promeneurs, je dis bonjour, mais je sens bien qu'il y a une tension. » Ce n'est pas l'avis de Serge Zin. Ce responsable d'une société de drones a habité Lostmarc'h pendant sept ans, de 1999 à 2007, avec un enfant en bas âge. « On ne savait qu'une chose avec les chasseurs : pendant la période de chasse, il fallait qu'on reste chez nous ! Ils se garaient sur le parking de Lostmarc'h, près de chez moi. On savait qu'ils ne nous salueraient pas, qu'ils passeraient sur mon terrain sans me dire bonjour. » Lorsque les chasseurs débroussaillaient les alentours « pour accéder chez moi, ils ne me demandaient rien ». L'homme a fini par appeler un huissier pour qu'il constate les travaux en cours. « Je n'ai jamais reçu de facture, ni de rapport. Hallucinant. Les chasseurs, on n'y touche pas ! »

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