Suicide d’une gendarme : un chef d’escadron mis en examen
par LePointActu
César Lizurey, fils de l’ex-patron de la gendarmerie, pourrait être jugé pour non-assistance à personne en péril. Révélations sur une enquête impossible. Un homme peut-il être jugé pour non-assistance à personne en péril, s'il s'abstient d'appeler les secours en présence d'une personne suicidaire, qu'il tente de désarmer seul ? C'est la difficile question que doit trancher la juge d'instruction chargée de l'affaire Lizurey. L'histoire est un triste fait divers. Le 12 avril 2020, en fin de journée, Amel*, une maréchale des logis-cheffe de 31 ans, est retrouvée morte à son domicile en Nouvelle-Calédonie, d'une balle tirée avec son arme de service. Le seul témoin de la scène est son amant et supérieur, le commandant de la compagnie de Nouméa, César Lizurey, fils de l'ancien patron de la gendarmerie française. Ce jour-là, César Lizurey quitte précipitamment son domicile conjugal après avoir reçu une salve de messages inquiétants d'Amel dans lesquels elle menace de se suicider s'il ne la rejoint pas immédiatement. Depuis un an et demi, comme l'a raconté Le Point, les enquêteurs s'interrogent sur les conditions dans lesquelles le gendarme est intervenu. A-t-il essayé, oui ou non, de lui arracher son arme ? A-t-il appelé les secours ou a-t-il agi seul ? La hiérarchie a-t-elle tenté d'étouffer l'affaire, comme l'affirme un sous-officier en charge de l'enquête initiale en recherche des causes de la mort d'Amel ?https://www.lepoint.fr/societe/suicide-d-une-gendarme-un-chef-d-escadron-mis-en-examen-08-06-2022-2478854_23.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr
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