Stationnement payant des deux-roues à Paris: Saint-Martin (LREM) dénonce «ceux qui punissent comme Hidalgo et Pulvar»
par Lopinionfr
A partir de dimanche, le couvre-feu est levé. Une bonne nouvelle pour les candidats de la majorité ? « C’est surtout bon pour le pays », estime Laurent Saint-Martin (En Marche), qui se réjouit de constater que « les efforts des Français ont enfin porté leurs fruits », avant de se présenter comme le « candidat de l’optimisme » dans cette campagne des régionales en Ile-de-France. Anne Hidalgo, la maire de Paris, vient de décider de la fin de la gratuité du stationnement des motos et des scooters dans la capitale et a fortement relevé les tarifs horaires des automobilistes « visiteurs ». «La lutte contre le réchauffement climatique, c’est deux salles, deux ambiances. Il y a ceux qui punissent, taxent, et ceux qui accompagnent d’une manière positive», commente Laurent Saint-Martin. Cette mesure s’inscrit, selon lui, dans « la continuité de la politique d’Anne Hidalgo et d’Audrey Pulvar », son adjointe et candidate PS aux régionales. Et d’ajouter que « l’automobiliste n’est pas l’ennemi de la région Ile-de-France ». «Le projet de Laurent Saint-Martin, c’est mon bilan. Il copie tout ce que j’ai fait et il explique que c’est son projet (...). C’est le roi de la récup, mais il paraît que le recyclage est important aujourd’hui et nous voulons faire de l’Île-de-France une région circulaire». Ces propos ont été tenus hier par Valérie Pécresse, la présidente sortante de la région. «L’aide au financement des véhicules propres, je suis le premier à l’avoir présentée, se défend Laurent Saint-Martin. Et je ne traite pas les autres de “roi de la récup” parce que mon programme est en logiciel libre. C’est très bien si mes propositions sont considérées comme utiles et reprises. Je voudrais dire à Valérie Pécresse que je ne fais pas de la récupération mais de la réparation. Ce qu’elle n’a pas fait en six ans, je le ferai dans les six prochaines années.» Enfin, la Cour des comptes alerte sur les dégâts du «quoi qu’il en coûte». Dès 2023, il faudra s’attaquer à la réforme de l’Etat, aux retraites, à l’assurance-maladie, aux politiques de l’emploi, aux minima sociaux et à la politique du logement, estime les magistrats de la rue Cambon. «Si nous avons fait face à la crise et si nous pouvons faire la relance, c’est parce que nous avons une crédibilité sur les marchés qui nous permet d’emprunter, explique le rapporteur général du budget. Ce qui devra conduire à l’équilibre de nos comptes sociaux sur le moyen et le long terme, par la mise en place de réformes structurelles, conclut-il.»
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