Soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen. Yann Le Pen mise en examen.

par Kangai News

Soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen. Yann Le Pen mise en examen. Yann Le Pen, sœur de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal, a été mise en examen le 5 février dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants d'eurodéputés frontistes, a appris mardi l'AFP de sources proches du dossier. Yann Le Pen, sœur de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal qui participe actuellement à l'organisation des meetings de la campagne du RN aux élections européennes, a été mise en examen le 5 février pour « recel de détournements de fonds publics ». Les soupçons portent sur les salaires qu'elle a perçus comme assistante parlementaire de l'eurodéputé Bruno Gollnisch, entre 2012 et 2014 alors qu'au cours de cette période elle était chargée des événements au siège du parti à Nanterre, selon l'une de ces sources. L'élu frontiste a lui-même été mis en examen le 6 juillet pour « détournement de fonds publics » notamment pour l'emploi litigieux de deux autres anciens assistants tout deux également poursuivis pour « recel » : Guillaume L'Huillier, ancien directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, et Micheline Bruna, qui a été secrétaire du cofondateur du Front national. Les juges enquêtent sur un possible « système » de financement des salaires du RN en détournant l'enveloppe de l'UE Depuis fin 2016, les juges enquêtent sur un possible « système » organisé « de manière concertée et délibérée » par le RN et sa présidente pour financer des salaires de ses permanents en détournant les enveloppes de l'Union européenne destinées à l'emploi de collaborateurs parlementaires. Dans cette information judiciaire ouverte initialement pour « abus de confiance », les juges ont procédé à ce stade à vingt mises en examen, dont celle de Marine Le Pen, de son compagnon et ancien eurodéputé Louis Aliot et du Front national, en tant que personne morale. Les magistrats financiers ont commencé cet automne à alourdir les mises en examen, confortés par une jurisprudence de la Cour de cassation qui autorise les poursuites de parlementaires pour « détournements de fonds publics ».

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