Sophie Pétronin, une libération et des interrogations
par Lopinionfr
Sophie Pétronin est arrivée vendredi à la mi-journée en France au lendemain de l’officialisation de sa libération, après près de quatre ans de captivité aux mains d’extrémistes islamistes au Sahel. Mais sa libération fait déjà l’objet de critiques venant notamment du Rassemblement national. «[px_nbsp:nbsp]Nous sommes vraiment les otages de notre propre bêtise : on a payé une somme considérable, on a libéré 200 djihadistes pour récupérer "Maryam", agent émerveillé de la propagande islamiste ![px_nbsp:nbsp]», a tweeté l’eurodéputé RN Gilbert Collard. Sophie Pétronin s’est également montrée clémente à l’égard de ses ravisseurs, en refusant de les qualifier de terroristes. «[px_nbsp:nbsp]Moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime[px_nbsp:nbsp]», a-t-elle affirmé dans un entretien à RFI. L’ex-otage a aussi fait part de son souhait de retourner au Mali. Enfin, une contrepartie de cette libération suscite des interrogations : la remise en liberté de 200 prisonniers présentés comme «jihadistes». «[px_nbsp:nbsp]Une contrepartie inadmissible, si elle est vérifiée[px_nbsp:nbsp]», a commenté ce dimanche sur France 3 la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. Pour François Hollande, «[px_nbsp:nbsp]ce sont les autorités maliennes qui ont pris cette responsabilité, elles devront les assumer[px_nbsp:nbsp]».
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