SNCF. La grève a déjà coûté « une centaine de millions d'euros » selon Pépy.
par Ça Zap - Zapping TV
SNCF. La grève a déjà coûté « une centaine de millions d'euros » selon Pépy. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, annonce lundi que la grève des cheminots aurait déjà coûté 100 millions d'euros à l'entreprise publique. Les salariés entament une quatrième journée de grève après l'annonce d'une réforme par le gouvernement. La grève a déjà coûté « une centaine de millions d'euros » à la SNCF, a déclaré lundi son patron, Guillaume Pepy, sur RMC et BFMTV. Le coût de la grève, « c'est de l'ordre de 20 millions d'euros par jour » pour la SNCF, a ajouté Guillaume Pepy. La grève des cheminots s'annonce encore très suivie lundi, quoiqu'en légère baisse au quatrième jour de mobilisation, alors que débute l'examen dans l'Hémicycle de la réforme de la SNCF et que le gouvernement martèle sa détermination à aller « jusqu'au bout ». Avec 43 % de grévistes lundi parmi les personnels indispensables à la circulation des trains - conducteurs, contrôleurs, aiguilleurs -, le mouvement faiblit légèrement par rapport à la première séquence de mobilisation mardi et mercredi derniers (48 %). Selon la SNCF, si la mobilisation des conducteurs - 74 % de grévistes lundi - est intacte, celle des autres métiers faiblit. C'est un « phénomène assez classique », analyse-t-on. Selon Guillaume Pépy, il y a seulement un cheminot sur quatre en grève, mais 75 % des conducteurs ont arrêté le travail, ce qui explique l'importance des perturbations. « La France n'est pas paralysée » Ce lundi, la grève est « toujours très suivie, mais il y a quand même plus de trains que la dernière fois », a estimé M. Pepy. « Ce que je constate, c'est que la France n'est pas paralysée », a-t-il affirmé. Mais « les clients sont lourdement pénalisés ». Il a souligné le préjudice subi par les entreprises ayant recours au transport ferroviaire pour les marchandises: « il ne faut jamais l'oublier, les entreprises industrielles en France sont également pénalisées ». « Lorsque des clients de trains de marchandises voient que le fret n'est pas fiable (...) ils passent à la route et c'est très difficile de les faire revenir », s'est-il inquiété.
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