SNCF. Des milliers de cheminots manifestent à Paris contre la réforme ferroviaire.
par Kangai News
SNCF. Des milliers de cheminots manifestent à Paris contre la réforme ferroviaire. Un an après la mobilisation des cheminots contre la réforme ferroviaire, les syndicats ont lancé un nouvel appel à la grève ce mardi 4 juin. À Paris, autour de 12 000 manifestants ont commencé à défiler en début d'après-midi. Plusieurs milliers de cheminots ont commencé à manifester mardi après-midi à Paris contre la réforme ferroviaire et la dégradation du climat social dans l'entreprise, ont constaté des journalistes de l'AFP. « Autour de 12 000 manifestants » étaient présents, a indiqué à l'AFP Cédric Robert, porte-parole de la CGT-Cheminots, pour cette manifestation lancée par les quatre syndicats représentatifs de la SNCF. Partis de la place d'Italie peu après 14 h dans un concert de klaxons, les manifestants ont commencé à défiler dans le calme sur le boulevard Auguste-Blanqui derrière des banderoles affirmant « pour le service public SNCF, il faut agir ». « Il n'y a pas une seule mesure dans cette réforme qui produise des effets positifs », a affirmé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, tandis que Roger Dillenseger, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, appelait à « un système ferroviaire répondant aux besoins du service public ». « On voit les premiers effets de la réforme » « Notre combat de l'an dernier était légitime. Aujourd'hui, on voit les premiers effets de la réforme avec des fermetures de lignes, de gares et des suppressions d'emplois massives », a déploré Bruno Poncet, secrétaire fédéral de SUD-Rail, à propos de cette loi planifiant l'ouverture à la concurrence du transport national ferroviaire de voyageurs et instaurant l'arrêt des embauches au statut de cheminot à partir du 1er janvier 2020. Dans le cortège, des banderoles proclamaient « Fiers d'être cheminots, toujours prêts à prendre la Bastille » ou encore « la SNCF n'est pas à vendre », « la SNCF appartient au peuple ». « Cette réforme n'est pas bonne pour la SNCF. C'est la fin du service public, de la sécurité dans les trains », a déploré Laura, 41 ans, conductrice de TER à Toulouse.
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