Signature de la charte d'engagement #EGAlim. Maintenant place aux actes ?
par Ça Zap - Zapping TV
Signature de la charte d'engagement #EGAlim. Maintenant place aux actes ? Pourquoi des États généraux de l'alimentation ? Plate-forme #EGalim : clôture des participations La consultation publique des États généraux de l'alimentation associe le citoyen et l'ensemble des parties prenantes au débat grâce aux outils numériques. Par son ampleur, cette consultation est un exercice de démocratie participative inédit au service d'un projet collectif autour de l'alimentation. Au 6 novembre 2017, le site enregistrait plus de 160 000 votes et plus de 16 000 contributions déposés depuis le 20 juillet dernier. Les contributions sont closes depuis le 10 novembre à minuit. Les États généraux de l'alimentation, lancés le 20 juillet 2017 par le Premier ministre, sont pilotés par le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation et s'articulent autour de deux chantiers. Le premier consacré à la création et à la répartition de la valeur a été conclu par le président de la République le 11 octobre dernier. Actuellement se déroulent les ateliers du second chantier portant sur une alimentation encore plus saine, sûre, durable et accessible à tous. La plate-forme de consultation est développée par l'agence Cap Collectif qui retrace les grands principes de cet outil de démocratie participative inédit : #Transparence "Chez Cap Collectif, le mot d'ordre est transparence. C'est ici, en collaboration avec les demandes du Service d'information du gouvernement (SIG) et du comité interministériel des Etats généraux, que la plate-forme participative Egalim est développée et suivie de près. Le principe ? Tout internaute proposant, contribuant ou votant sur la plate-forme est assuré d'être lu ou pris en compte. Des synthèses régulières des internautes sont présentées lors de la tenue des 14 ateliers nationaux. Chacun des présidents d'atelier reçoit les propositions des internautes sur sa thématique avant chaque séance." #Innovation "Consulter le public via le web est une avancée démocratique permise par le numérique : ces nouvelles formes de participation citoyenne autour des décisions politiques permet de mobiliser les citoyens à une fréquence plus soutenue que les seules élections législatives et présidentielles. En 2015, le projet de loi pour une République numérique avait été soumis à la consultation des internautes : 21 000 contributeurs et 45 000 votes ont permis l'ajout de cinq propositions d'articles et la modification de 90 articles dans la loi promulguée en octobre 2016 !" # Modération "Sur le site web, on laisse les gens s'exprimer. La structuration de la plate-forme #Egalim est organisée pour que rien ne puisse être censuré. 0.1% seulement des contenus sont modérés. Les contenus inappropriés sont versés dans une corbeille qui reste toujours accessible à tous." #Pédagogie Pour ce type de consultation publique, on se concentre sur l'accessibilité des contenus. Constats, problèmes, problématiques, enjeux... tout est clair et vulgarisé pour permettre la compréhension et l'expression de tous. C'est tout un process incluant le citoyen et la décision. #Synthèse Une synthèse cartographique des éléments publiés sur le site par les internautes/citoyens est régulièrement réalisée. Ces rapports, d'une cinquantaine de pages regroupant les contributions des internautes sur les thématiques données sont présentés aux ateliers nationaux devant l'ensemble des parties prenantes ! Il n'y a aucun filtre ni analyse : les posts sont rassemblés et transmis tels quels aux parties prenantes. L'ensemble des contributions est pris en compte ! Les États généraux de l'alimentation s'organisent en deux chantiers : un premier chantier consacré à la création et à la répartition de la valeur ; et un deuxième chantier portant sur une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous. Le débat conduit dans le cadre des États généraux de l'alimentation associera l'ensemble des parties prenantes : monde agricole et de la pêche, industrie agroalimentaire, distribution, consommateurs, restauration collective, élus, partenaires sociaux, acteurs de l'économie sociale et solidaire, et de la santé, ONG, associations caritatives et d'aide alimentaire à l'international, banques et assurances.
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