Seine-Saint-Denis: une championne de marathon retrouvée morte
par Ça Zap - Zapping TV
Seine-Saint-Denis: une championne de marathon retrouvée morte. Le corps sans vie de l'athlète éthiopienne a été retrouvée lundi dans son appartement de Neuilly-sur-Marne en Seine-Saint-Denis. Elle aurait été frappée avec un objet contondant. Zenash Gezmu a-t-elle été assassinée? La coureuse de fond éthiopienne a été retrouvée morte mardi matin dans son appartement de Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis selon Le Parisien. La championne serait décédée d'asphyxie et aurait été frappée avec un objet contondant. Les voisins disent avoir entendu des hurlements provenant de son appartement, mais personne n'a prévenu la police. L'autopsie devrait permettre d'en savoir plus.Elle n'avait que 27 ans, mais s'était déjà distinguée dans sa discipline depuis plusieurs années. Des aveux qui mènent au corps Son corps n'a pas été découvert par hasard. En effet, mardi matin, un homme d'origine érythréenne de 28 ans s'est rendu au commissariat du 18e arrondissement de Paris, disant qu'il avait tué une femme. Pour obtenir davantage d'informations, les policiers ont eu recours à un interprète, selon une source proche de l'enquête qui a depuis été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Arrivés à l'appartement rempli de coupes et de médailles de la marathonienne, les autorités ont constaté que ses aveux étaient fondés. L'enquête ne permet cependant pas de dire, pour le moment, qu'elle était la nature des liens entre la victime et le tueur présumé. Une combattante Ce petit format (1m50 pour 38 kilos) ne semblait pas avoir de petit ami selon les informations rapportées au Parisien par ses amis sportifs. "Elle m'a toujours dit que si elle se mettait en couple, ce serait pour fonder une famille, et je n'ai jamais vu personne", rapporte un de ses proches, athlète à Montreuil. La jeune femme, réfugiée en France depuis 2011, était réputée combattante. "Je l'avais accompagnée à sa demande de naturalisation, elle avait été refusée car elle ne maîtrisait pas assez le français, alors elle a pris des cours", se souvient son ami qui l'a hébergé un temps. "Il n'y en a pas beaucoup comme elle, qui se lèvent à 5h pour s'entraîner, matin et soir, après avoir fait des ménages dans un hôtel. Ce qui comptait pour elle, c'était de faire des performances, pour être reconnue de la fédération française et remercier le pays qui l'avait accueillie", raconte Nicolas Valat, qui l'a entraîné trois ans à Neuilly-sur-Marne. En 2016, la championne, avait bouclé le marathon d'Amsterdam en seulement 2h32.
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