Ségolène Royal ouvre le Colloque ADEME : énergies renouvelables dans le mix électrique Français
par Min_Ecologie
A l'heure où la France entame sa transition énergétique, de nombreux acteurs s'accordent sur la place centrale du développement des énergies renouvelables dans l'évolution du mix énergétique, et notamment dans l'évolution du mix électrique. En 2012, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique français était de 16,7% et la loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte a été préparée avec en ligne de mire dans son exposé des motifs, des objectifs de 27% en 2020 et de 40% en 2030. La volonté politique au niveau national existe donc mais les projets devront obligatoirement prendre forme au niveau régional et local où de nombreuses initiatives voient déjà le jour. Dès lors, les questions de la gouvernance, du jeu des acteurs et la mise en oeuvre se posent et doivent trouver des réponses concrètes et pragmatiques. Les retours d'expériences, notamment en outre-mer dans les zones non interconnectées (ZNI), existent et sont autant de sources d'inspiration et de modèles reproductibles. En outre, il est important de démontrer que le développement des énergies renouvelables est bénéfique pour les territoires. Il permet non seulement de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, mais surtout, il crée de la richesse, des retombées économiques directes et induites et de l'emploi, dans une dynamique de compétitivité des filières. Pour appréhender ces problématiques avec les meilleurs experts et acteurs de terrain, l'ADEME organise un colloque les 14 et 15 avril 2015 à la Maison de la Chimie à Paris sous le titre "Transition énergétique : Les Energies Renouvelables dans le mix électrique français, entre volonté nationale et gouvernance régionale." Pendant deux jours, tables rondes et ateliers participatifs se succèderont avec une volonté affichée d'apporter des solutions et un mode d'emploi pour réussir l'implantation des EnR électriques au sein des territoires. * La France présidera la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015. C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays. Depuis la désignation officielle de la France comme pays-hôte de la COP21, beaucoup de projets et d’initiatives ont été transmis aux équipes gouvernementales. L’ensemble des demandes est centralisé par le Secrétariat général de la COP21/CMP11. En fonction de leurs thématiques, les demandes sont expertisées par les services de l’État. Le label est le symbole du soutien institutionnel de l’État à un projet, une initiative, un événement. Il se matérialise par un logotype qui peut être apposé sur les supports de communication. Pour en savoir plus : http://www.cop21.gouv.fr/fr/societe-civile/labellisation-et-soutien-aux-projets
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