Santé. Janssen a mis au point un traitement contre le sida en Normandie.
par Ça Zap - Zapping TV
Santé. Janssen a mis au point un traitement contre le sida en Normandie. La filiale pharmaceutique de l'Américain Johnson Johnson a fait des découvertes majeures dans le traitement du VIH. Installée dans l'Eure depuis vingt-cinq ans, elle emploie 650 personnes. Le travail de ses chercheurs aboutit à des découvertes majeures dans l'Eure, à Val-de-Reuil. Janssen a notamment mis à jour des molécules innovantes comme la Rilpivirine pour les traitements du VIH (virus d'immunodéficience humaine ou sida) ou très récemment de la tuberculose, avec la Bédaquiline. « Notre stratégie à long terme nous a permis de nouer des partenariats pérennes avec les principaux acteurs de l'innovation en France », souffle Emmanuelle Quilès, la présidente de Janssen France. Cinquante personnes œuvrent dans le laboratoire. Une injection par mois La filiale normande du groupe multinational Johnson & Johnson est résolument tournée vers l'avenir. « Notre but pour les vingt prochaines années, c'est d'intercepter les maladies, souligne Emmanuelle Quilès. Nous voulons identifier les signes prédictifs de la maladie grâce à des marqueurs. Nous avons des projets très avancés. » Comme une déclinaison du traitement pour le sida sous une forme injectable. « Nous sommes à la phase 3 du développement. Cela fonctionne, précise le Dr Jérôme Guillemot, directeur de recherche en maladies infectieuses. L'injection s'effectuera une fois par mois, mais il faudra encore attendre deux à trois ans avant la mise sur le marché. » 140 chercheurs Outre la filiale pharmaceutique, le site eurois accueille un autre centre de recherche (140 chercheurs) et une entité de production de produits d'automédication, délivrés sans prescription médicale, comme la pommade Biafine. Ainsi que les produits référencés beauté de la gamme du Petit Marseillais par exemple. Au total, 657 personnes travaillent sur le site. Une troisième filiale, spécialisée dans le matériel médical (de l'autosurveillance glycémique aux blocs opératoires) est implantée en France, à Saint-Priest (Rhône). Le groupe compte 3 150 collaborateurs en France. En 2016, les investissements à travers le monde en recherche-développement ont atteint plus de 7,6 milliards d'euros.
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