Salah Abdeslam rompt le silence pour la première fois pour dédouaner un suspect.

par Ça Zap - Zapping TV

Salah Abdeslam rompt le silence pour la première fois pour dédouaner un suspect. Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos responsables des attentats de Paris du 13 novembre 2015, s'est exprimé pour la première fois devant un juge français ce vendredi. Il a pris la parole pour dédouaner un suspect, mais pas sur sa propre implication. Il a enfin rompu le silence. Pour la première fois, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes des attentats du 13 novembre 2015, s'est exprimé vendredi 9 mars devant le juge français en charge de l'enquête, pour dédouaner un suspect soupçonné de l'avoir aidé dans sa cavale, a appris l'AFP de source proche du dossier. Toujours muet sur ses propres actes Confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim mort en kamikaze le 13 novembre, Salah Abdeslam a affirmé n'avoir « jamais sollicité » l'aide de ce suspect, d'après cette source. Muré dans le silence depuis son transfert de Belgique en France en avril 2016, le suspect-clé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis a en revanche exercé son droit au silence pendant le reste de la confrontation, qui a duré un peu plus d'une heure, dans le bureau de Christophe Teissier, l'un des six magistrats en charge du dossier. Il a refusé d'être assisté par un avocat. Une rencontre à Bruxelles Le 14 novembre au matin, Salah Abdeslam, déposé à Bruxelles par deux amis, Mohamed Amri et Hamza Attou, venus de Belgique le récupérer en région parisienne, avait rejoint dans un café de la capitale belge Ali Oulkadi. Les enquêteurs considèrent que ce dernier ne pouvait ignorer la préparation des attentats, son ADN ayant été retrouvé dans l'un des appartements « conspiratifs » de la cellule franco-belge ayant servi à la confection des ceintures explosives, à Schaerbeek. Lors de la confrontation avec le juge, également révélée par France Inter et Europe 1, Salah Abdeslam, 28 ans, a affirmé qu'Oulkadi n'était jamais entré dans cet appartement et qu'il n'avait jamais sollicité son aide dans sa cavale, d'après la source proche du dossier. Le 14 novembre, « il ne pouvait pas savoir que j'étais l'ennemi numéro un », a ajouté le suspect clé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis, d'après cette source. TWITTER MESSENGER LINKEDIN EMAIL Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos responsables des attentats de Paris du 13 novembre 2015, s'est exprimé pour la première fois devant un juge français ce vendredi. Il a pris la parole pour dédouaner un suspect, mais pas sur sa propre implication. Il a enfin rompu le silence. Pour la première fois, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes des attentats du 13 novembre 2015, s'est exprimé vendredi 9 mars devant le juge français en charge de l'enquête, pour dédouaner un suspect soupçonné de l'avoir aidé dans sa cavale, a appris l'AFP de source proche du dossier. Toujours muet sur ses propres actes Confronté à Ali Oulkadi, un proche de son frère Brahim mort en kamikaze le 13 novembre, Salah Abdeslam a affirmé n'avoir « jamais sollicité » l'aide de ce suspect, d'après cette source. Muré dans le silence depuis son transfert de Belgique en France en avril 2016, le suspect-clé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis a en revanche exercé son droit au silence pendant le reste de la confrontation, qui a duré un peu plus d'une heure, dans le bureau de Christophe Teissier, l'un des six magistrats en charge du dossier. Il a refusé d'être assisté par un avocat. PUBLICITÉ inRead invented by Teads Une rencontre à Bruxelles Le 14 novembre au matin, Salah Abdeslam, déposé à Bruxelles par deux amis, Mohamed Amri et Hamza Attou, venus de Belgique le récupérer en région parisienne, avait rejoint dans un café de la capitale belge Ali Oulkadi. Les enquêteurs considèrent que ce dernier ne pouvait ignorer la préparation des attentats, son ADN ayant été retrouvé dans l'un des appartements « conspiratifs » de la cellule franco-belge ayant servi à la confection des ceintures explosives, à Schaerbeek. Lors de la confrontation avec le juge, également révélée par France Inter et Europe 1, Salah Abdeslam, 28 ans, a affirmé qu'Oulkadi n'était jamais entré dans cet appartement et qu'il n'avait jamais sollicité son aide dans sa cavale, d'après la source proche du dossier. Le 14 novembre, « il ne pouvait pas savoir que j'étais l'ennemi numéro un », a ajouté le suspect clé des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis, d'après cette source. « Cacher la vérité » Détenu le plus surveillé de France à Fleury-Mérogis, au sud de Paris, Salah Abdeslam avait été extrait de sa cellule vendredi matin. L'avocate française d'Ali Oulkadi, Marie Dosé, a indiqué à l'AFP qu'elle allait « dans les meilleurs délais déposer une demande de remise en liberté pour (son) client ». « Salah Abdeslam n'a parlé que pour une chose: innocenter Ali Oulkadi », a relevé de son côté l'avocat belge de ce dernier, Didier de Quévy. Mais pour Me Samia Maktouf, avocate de parties civiles, on ne peut pas dire que Salah Abdeslam « coopère avec la justice (...) ses interventions étant toujours orientées pour cacher la vérité ». Un silence de près d'un an Arrêté le 18 mars dans la commune bruxelloise de Molenbeek après quatre mois de cavale, Salah Abdeslam avait minimisé son rôle devant les enquêteurs belges avant de se murer dans le silence: il avait jusqu'à présent refusé de parler aux juges français depuis son transfert en France et sa mise en examen, le 27 avril 2016, pour assassinats terroristes. En avril 2017, il avait ainsi écouté en silence les quelque 150 questions de Christophe Tessier. Et, lors d'un procès en février à Bruxelles sur une fusillade en mars 2016 avec des policiers dans la capitale belge qui avait précipité la fin de sa cavale, il n'avait pris la parole que très brièvement, uniquement pour contester la légitimité du tribunal, affirmant « placer (sa) confiance en Allah et c'est tout ». Il avait ensuite refusé de retourner à l'audience. Un rôle encore trouble Des zones d'ombre entourent encore le rôle exact de Salah Abdeslam. Les investigations montrent qu'il a déposé les trois kamikazes du Stade de France, au nord de Paris, le soir des attaques, avant d'abandonner une ceinture explosive, laissant penser qu'il devait lui aussi mener une attaque suicide. Proche du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats, il a aussi eu un rôle de logisticien, louant véhicules et planques en région parisienne, et est également soupçonné d'avoir convoyé à travers l'Europe, depuis la zone irako-syrienne, dix jihadistes pour la plupart impliqués dans les tueries de Paris et de Bruxelles du 22 mars 2016 (32 morts).

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