#BernardLaporte #MohedAltrad #WorldRugby #Corruption
Les peines prononcées contre le président de la FFR et l'homme d'affaires ont des répercussions directes sur World Rugby, la Coupe du monde en France, les All Blacks et la province australienne de la Western Force. Les explosions de l'affaire Laporte-Altrad ont rapidement dépassé les frontières de la France. Ce mardi, Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby , et Mohed Altrad, PDG du géant du BTP éponyme et sponsor principal du XV de France, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis pour avoir noué "un pacte de corruption" en 2017. Condamné à deux ans de prison avec sursis, Bernard Laporte a été reconnu coupable d'avoir rendu une série d'arbitrages au profit du groupe Altrad après avoir reçu de sa part 180 000 euros en mars 2017 dans le cadre d'un contrat d'image . Pour ces faits, Mohed Altrad est condamné à 18 mois de prison avec sursis. En France, le débat sur l'avenir de Laporte à la tête de la FFR fait déjà polémique - notamment après la prise de position de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra -, l'affaire fait aussi grand bruit hors de France. 'Hexagone. Immédiatement après sa condamnation et son appel, Laporte a démissionné "temporairement et volontairement", "avec effet immédiat" de ses fonctions de vice-président de World Rugby. Dans le monde anglo-saxon, on ne badine pas avec les affaires judiciaires et les condamnations. Le Comité exécutif de la Fédération internationale a, dans la foulée, "confié le dossier à son déontologue indépendant pour examen conformément à son code d'intégrité". Rugby : la condamnation de Laporte "entrave" sa mission à la tête de la FFR, prévient le ministre des Sports La presse britannique s'interroge logiquement sur les conséquences de cette affaire sur la Coupe du monde 2023 qui se déroulera en France . "Ce verdict intervient neuf mois à peine avant que la France accueille la Coupe du monde, sur laquelle plane désormais une ombre considérable", rétorque The Guardian, un grand quotidien anglais. C'est « un énorme choc pour le rugby français », poursuit le tabloïd The Daily Mirror, qui rappelle que « les accusations de corruption passive contre Laporte concernent quatre transactions commerciales distinctes qui ont impliqué Altrad et sa société. Cela comprenait le vote de Laporte en faveur du rachat proposé par Altrad de l'équipe de Gloucester Premiership, ainsi qu'un accord de partenariat pour la Coupe du monde de l'année prochaine. Pour le chroniqueur irlandais de The Independent, "la honte de Bernard Laporte jette une ombre sur World Rugby et la Coupe du monde 2023". I - Rugby : Bernard Laporte condamné à deux ans de prison avec sursis « Un vide de pouvoir au sommet de la gouvernance de World Rugby » Pour le président de la FFR, c'est un coup dur, lui qui envisageait de prendre la présidence de World Rugby, au terme de son deuxième
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