Jeudi 12 décembre, lors des élections législatives anticipées au Royaume-Uni, le camp pro-Brexit a remporté 365 sièges sur les 650 de la chambre des représentants.
Avec la majorité absolue à la chambre des représentants, le premier ministre Britannique n’aura aucun mal à faire voter son accord pour que la Grande-Bretagne sorte de l’Union européenne dès le 31 janvier prochain. «Cette élection signifie que la réalisation du Brexit est désormais la décision irréfutable, irrésistible et incontestable du peuple britannique», s'est réjouit le Premier ministre britannique.
Mais une fois le divorce avec l'Union européenne définitif, un nouveau feuilleton pourrait animer la politique outre-manche : l'indépendance de l'Ecosse. Car la victoire des Tories pro-brexit est une aubaine pour le parti national écossais, pro-européen, arrivé largement en tête en Ecosse et déterminé à gagner son indépendance. «Il est temps pour Boris Johnson d’écouter. J’accepte, malheureusement, qu’il a un mandat pour le Brexit en Angleterre, mais il n’en a pas pour sortir l’Ecosse de l’Union européenne», a déclaré la présidente du Parti national écossais, Nicola Sturgeon.
La majorité des Écossais veulent rester dans l’Union européenne, mais le Brexit les fera sortir de force, à moins qu’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse soit accordé par Boris Johnson.
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