L'usine de fertilisant Séco de Ribécourt-Dreslincourt a fermé ses portes début septembre 2018 après avoir été placée en liquidation judiciaire en juillet. 88 salariés ont été licenciés.
Les salariés et leur avocat estiment aujourd'hui que l'actionnaire majoritaire de la Séco, le groupe norvégien Yara, a volontairement «étouffé économiquement l'usine» pour la faire fermer. Ils poursuivent le groupe devant les prud'hommes.
Vendredi 4 octobre avait lieu l'audience de conciliation au tribunal des prud'hommes de Compiègne. 69 anciens salariés étaient convoqués (l'audience de conciliation pour les cadres aura lieu le 18 octobre), ainsi que les représentants des actionnaires et de l'ancienne direction de la Séco.
La conciliation a échoué. Maître Stéphane Ducrocq, le conseil des salariés, estime que les actionnaires n'avaient pas l'intention de négocier avec les anciens salariés.
Les salariés vont donc poursuivre leur action devant l'instance, mais aussi devant le tribunal de grande instance de Compiègne.
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