Retraites. Emmanuel Macron : "Je ne sens pas de colère" dans le pays.

par Ça Zap - Zapping TV

Retraites. Emmanuel Macron : "Je ne sens pas de colère" dans le pays. Alors que les retraités se mobilisaient ce jeudi et que la SNCF devrait faire de même le 22 mars, le président a voulu se montrer optimiste lors d'un déplacement en Touraine. Après deux jours en Touraine et plusieurs bains de foule, Emmanuel Macron a déclaré jeudi 15 mars qu'il n'avait « pas senti de colère », mais qu'il fallait « expliquer » les réformes. Des milliers de retraités mobilisés « Quand on change les habitudes, il faut expliquer avant que les gens n'en voient les effets, c'est très important. Mais vous avez passé la journée avec moi : je n'ai pas senti de colère », a déclaré le chef de l'État à la presse après avoir visité un lycée à Loches (Indre-et-Loire). Il a fait cette déclaration alors que des milliers de retraités se sont mobilisés partout en France jeudi pour défendre leur pouvoir d'achat, les professionnels de l'aide aux personnes âgées étant eux appelés à la grève pour réclamer plus de moyens humains. « Il y a des gens qui essaient de dresser les Français les uns contre les autres, ce n'est jamais une bonne idée. Nos concitoyens ont parfois des angoisses, nous sommes là pour les accompagner et faire que ce pays réussisse », a-t-il dit. « Expliquer » Interrogé sur le mécontentement des retraités qui subissent une hausse de la CSG, il a répondu qu'il fallait « expliquer calmement, avec beaucoup de méthode ». « Nos retraités, je les respecte et j'ai envie qu'ils soient bien dans notre société, mais je suis aussi responsable de l'ensemble de la Nation, et si on veut que les retraites soient payées, ce sont les actifs qui les paient », a-t-il fait valoir. « Il faut remettre la France dans le travail, par la réforme du marché du travail, de l'apprentissage mais aussi par ce transfert que nous avons fait qui permet que le travail paie mieux, pour payer les retraites de nos aînés », a-t-il conclu, en faisant allusion à la baisse des cotisations sociales pour les salariés. Accusé d'« opposer les générations » Au cours de son déplacement, Emmanuel Macron a été interpellé mercredi à Tours par plusieurs personnes âgées. « On n'est pas contents », a lancé une dame. « On nous a vraiment pompés et on a travaillé toute notre vie », lui a lancé une autre. Il a aussi été critiqué par des responsables de l'opposition, comme Éric Woerth (LR), pour qui le président « oppose les générations » lorsqu'il « prend du pouvoir d'achat » aux retraités. D'autres observateurs ont également reproché au gouvernement de dresser la population contre les cheminots.

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