L’homme qui a déjà été deux fois Premier ministre l’emporte avec un peu plus de 32 % des voix : après avoir démissionné en novembre dernier à cause de l‘échec de sa candidate à l‘élection présidentielle, il va donc être chargé de former un nouveau gouvernement.
Pour cela, son parti GERB va devoir s’appuyer sur de petites formations nationalistes. Contrairement à ses adversaires socialistes, Boïko Borisov prône un alignement sur les positions de l’Union européenne et de l’OTAN.
Les socialistes n’ont eu que 28 % des voix. Ils espéraient un retour au centre de la scène politique, dominée depuis huit ans par le camp conservateur.
Kornelia Ninova, leur chef de file, prônait une levée des sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie et une coopération renforcée avec Moscou.
C’est la victoire du socialiste Roumen Radev, l’ancien chef de l’armée de l’air à l‘élection présidentielle qui a provoqué ces élections législatives anticipées.
Pour ce troisième scrutin en quatre ans, les enjeux internationaux ont dominé la campagne, même si la corruption endémique la faiblesse du niveau de vie préoccupent les citoyens du pays le plus pauvre de l’Union européenne.
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