Une roquette s’est abattue sur un bus à l’arrêt à Donetsk faisant au moins six morts et un blessé selon l’administration régionale de la ville, fief des séparatistes pro-russes.
A 500 mètres de là et presque simultanément un obus est tombé tout près d’une école tuant quatre adultes et blessant huit personnes. Tout le monde a dû se réfugier à la hâte dans les caves de l‘établissement. Selon l’administration régionale, il y avait plus de 200 personnes. L‘école est située dans le district Kievski.
Dans une autre école, à Makiivka, cette rentrée décalée d’un mois compte tenu du conflit s’est déroulée sur fond de sécurité renforcée et d’inquiétude pour les parents à l’image de cette mère : “nous pouvons entendre le son des bombardements, mais que pouvons-nous faire ? C’est la vie. Nous avons besoin de vivre. Nous continuons à vivre, à survivre, mais tout ira bien”.
La journée de mercredi enregistre le bilan le plus lourd pour les civils depuis l’accord de cessez-le-feu théorique conclu à Minsk il y a dix jours entre l’armée régulière ukrainienne, les rebelles pro-russes et Moscou. Il prévoit l’instauration d’une zone tampon le long de la frontière russe, mais les combats restent intenses près de l’aéroport de Donetsk.
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