Rencontre avec Jolly Kimberley, illustratrice dans son salon à Trignac

par Ouest France

À 24 ans, Jolly Kimberley s’est mise à son compte en tant qu’illustratrice à Trignac (Loire-Atlantique) sous le pseudonyme de Ignis Es. Dans son salon, elle réalise les commandes de ses clients, professionnels ou particuliers, tout en essayant de se faire un nom.À peine sortie de ses cinq années d’études d’art à Nantes, Jolly Kimberley n’a pas attendu longtemps pour devenir sa propre patronne. « J’ai toujours voulu être à mon compte », sourit l’illustratrice de 24 ans, ses crayons acryliques à la main.Dans son salon, à Trignac, le chevalet porte toujours une toile en cours. En cette fin d’année, c’est un tigre qui y trône. « Je fais d’abord mes croquis, puis mes illustrations sur un petit format papier et ensuite, pour certaines, sur toile ! » Différents styles Après être passée par le graphisme et la céramique, Jolly Kimberley est revenu à son premier amour : le dessin. « Je me suis rendue compte que depuis toute petite, même après mes études, j’avais toujours un carnet sur moi. C’est ça qui me plaisait vraiment. » En juillet 2021, la jeune femme lance son autoentreprise d’illustration, poussée par les compliments son entourage et des collègues de ses « petits boulots alimentaires » de 2020. « Je fais principalement des portraits, surtout en noir et blanc mais aussi en couleur, de gens ou d’animaux, pour des particuliers », détaille-t-elle en tournant les pages de son book de présentation. Quelques dessins d’hommes et d’enfants sur papier au crayon de bois, côtoient des têtes de loup, de chouette ou de tortue stylisés avec quelques couleurs pétantes, mais aussi les reproductions de personnages de films ou de séries. Pour prendre contact, ses clients passent généralement par ses réseaux sociaux : Facebook et Instagram, sous le nom de Ignis Es. Se faire connaître Les particuliers ne sont pas les seuls clients de l’artiste. Tout le mois de décembre, l’une de ses toiles est exposée à la Time Corps Gallery, à Paris. La jeune femme travaille également avec une auteure pour illustrer l’un de ses livres de nouvelles et avec une marque de goodies pour leur fournir différents graphismes. « Pour l’instant je démarche beaucoup avec des tracts dans les boîtes aux lettres et sur les réseaux sociaux. » Depuis cet été, Jolly Kimberley n’a pas encore pu se dégager un salaire suffisant avec la dizaine de commandes reçues. « Je réinvestis directement dans du matériel ou dans la communication », explique-t-elle. Ses tarifs vont de 40 € pour les plus petit format, à plus de 100 € « à la carte » pour les toiles originales. « Ça correspond à deux ou trois heures de travail jusqu’à plus de 20 h » pour les grandes peintures.

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