PARIS - 10 sept 2014 - Neuf Femen ont été relaxées par le tribunal correctionnel de Paris. Les militantes féministes étaient accusées d'avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris. Mais le tribunal a jugé mercredi qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour imputer aux jeunes femmes les dégradations, trois éclats sur l'une des cloches.
Le 12 février 2013, les Femen avaient fêté à leur manière le renoncement du pape Benoît XVI. Elles étaient entrées incognito dans la cathédrale, puis s'étaient juchées, seins nus, sur le socle de trois cloches.
« Juste avant le jugement, nous sommes allées à Notre-Dame et nous avons allumé des cierges pour que soit prise la bonne décision et apparemment ça marche », a déclaré Inna Schevchenko, présidente des Femen.
Trois surveillants qui avaient chassé manu militari les militantes de la cathédrale ont pour leur part été condamnés à des amendes de 300, 500 et 1.000 euros avec sursis pour violences. Le parquet avait requis une amende de 1500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes et des amendes de 250, 300 et 500 euros avec sursis contre les trois membres du service d'ordre.
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