par MediaActuY
Régionales en Île-de-France : les accords entre socialistes et insoumis «bien plus...
« Je comprends que Madame Pécresse panique. » Ni une ni deux, face à la victoire de Valérie Pécresse au premier tour des élections régionales dimanche, la gauche fait bloc en dépit de ses désaccords.« La vie politique c’est à la fois des divergences qu’il faut assumer et moi je les assume parfaitement, mais c’est aussi la volonté de les dépasser pour pouvoir produire un projet commun », estime ce mardi matin le patron du PS, Olivier Faure, au micro de BFMTV-RMC.L’union des trois têtes de liste de la gauche - Audrey Pulvar pour le Parti socialiste (PS), Clémentine Autain pour la France insoumise (FI) et Julien Bayou pour Europe Écologie-les Verts (EELV) est-elle solide ? Assurément, à en croire le premier secrétaire du PS. Par cet accord, la gauche regroupe « des forces qui portent un projet commun », fait valoir le député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne, qui vante un plan d’union « plus social, plus écologique, plus démocratique ».Pour Valérie Pécresse (Libres !, ex-LR), « le Parti Socialiste en Ile-de-France a perdu son âme en faisant une alliance avec les amis de Monsieur Mélenchon », mais Olivier Faure ne l’entend pas ainsi. « Je comprends que Madame Pécresse panique, qu’elle se dise qu’évidemment il y a un élan possible, une dynamique qui peut se créer autour de Julien Bayou. Il est de bonne guerre peut-être d’avoir des arguments de ce type, mais qui ne convainquent personne », réagit-il sur BFMTV-RMC.Prudent, le chef de file du PS marque une distance avec le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. « Ne confondez pas Jean-Luc Mélenchon avec celles et ceux qui, dans son propre mouvement, peuvent avoir des positions très différentes », déclare-t-il. « La région Île-de-France ne va pas d’un seul coup basculer dans des hordes de gens venus du Venezuela ou d’ailleurs, il n’y aura pas Fidel Castro qui va débarquer », amplifie Olivier Faure.Le socialiste appelle « au calme » ceux qui verraient d’un mauvais œil cette union. « Nous sommes sur une régionale. Les sujets qui sont des sujets de divergence profonds ne touchent pas la gouvernance d’une région, argue-t-il. Sur une région, qui a une compétence sur le logement, les transports, l’éducation etc., sur ces sujets-là, franchement, les accords sont bien plus nombreux que les désaccords », insiste-t-il.
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