Réforme SNCF: Marine Le Pen veut «d’abord virer Guillaume Pepy»
par Lopinionfr
La réforme de la SNCF voulue par le gouvernement et présentée lundi 26 février par le Premier ministre Édouard Philippe divise la classe politique. Invitée de France Inter ce mardi 27 février, Marine Le Pen estime qu’il faut « d’abord virer Pepy ». « Cela fait 14 ans qu’il est à la tête de la SNCF, le moins que l’on puisse dire c’est que les résultats de ce monsieur sont épouvantables », juge la présidente du FN. Sur France info, Benjamin Griveaux s’exprime également sur le management de la SNCF par son PDG. « Les responsabilités sont partagées. L’État n’a pas fait les investissements nécessaires », indique le porte-parole du gouvernement. Présente sur BFMTV, la ministre des Transports cherche à rassurer. « Personne ne parle pas de privatisation, ni aujourd’hui ni demain. La SNCF est dans le patrimoine des Français et le restera », déclare Élisabeth Borne. Une privatisation que réfute la gauche. « Nous n’aurons plus d’entreprises sur énormément de territoires ruraux s’il n’y a plus de service public », prévient Yannick Jadot sur LCP. « Ce qui est tabou, c’est de savoir si la SNCF doit être une entreprise au service de l’intérêt général ou de la rente financière », juge le député insoumis Éric Coquerel sur LCI. Quant à Éric Woerth, présent sur Europe 1, l’élu LR estime que le gouvernement agit « a minima » sur la réforme de la SNCF. « Il ne touche pas au statut pour les personnes qui y sont, il pourrait faire évoluer un certain nombre de règles, on verra s’il demande à la SNCF de réformer des règles de gestion des personnels », déclare le député de l’Oise.
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