Réforme des retraites : la question de l'âge pivot divise
par CNEWS
C'est le principal point de discorde entre les syndicats et le gouvernement : l'âge d'équilibre, parfois appelé l'âge pivot. Comment cette question s'est imposée progressivement durant les débats sur la réforme des retraites ? On fait le point. Durant la campagne présidentielle, l’idée d’un âge d’équilibre n’a jamais été clairement évoquée par Emmanuel Macron. En revanche, sur son site de campagne, la position du candidat est plus ambiguë : «Il y aura toujours un âge légal de la retraite à partir duquel on pourra liquider ses droits. Il restera à 62 ans. Mais ceux qui le souhaitent pourront choisir de travailler plus longtemps afin d'améliorer leur pension.»L’idée est clairement exposée en juillet dernier, lorsque Jean-Paul Delevoye remet son rapport au gouvernement : on parle alors d’un âge de départ à taux plein qui s’établirait à 64 ans en 2025.Fin août, en marge du sommet du G7, Emmanuel Macron prend ses distances avec cette recommandation. Il fait savoir qu’il préfère un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge de départ à la retraite.Seulement, deux mois plus tard, le discours du président a évolué et l’âge pivot revient sur la table.
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