Depuis l'automne 2018, ce mouvement social né au Royaume-Uni organise des actions de désobéissance civile pour alerter face à l'urgence climatique. Après avoir bloqué durant 17 heures le centre commercial Italie-2, à Paris, Extinction Rebellion vient de lancer une semaine d'occupation à travers le monde.
Pourquoi on en parle ?
Ce samedi 5 octobre à 10 h, des centaines de militants écologistes sont venus occuper à Paris le centre commercial Italie 2, « symbole du capitalisme ». Ils n'en sont repartis que le dimanche à 4 h du matin, après un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre. Si plusieurs organisations étaient présentes, telles que Youth for Climate, Cerveau Non Disponible, Radiaction, Comité Autonomie Queer et des Gilets jaunes, c'est à l'initiative du collectif Extinction Rebellion qu'a eu lieu la mobilisation.
C'est quoi, ce groupe ?
Extinction Rebellion (abrégé XR) est né au Royaume-Uni en octobre 2018. Ses militants veulent « déclarer l'état d'urgence climatique et écologique » et pousser le gouvernement britannique à mettre en place un plan concret afin de réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025. Ils n'hésitent pas à parler de « crime contre l'humanité » pour dénoncer l'inaction des dirigeants.
Aujourd'hui, l'organisation se présente comme « mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l'effondrement écologique et le réchauffement climatique », peut-on lire sur leur site. Elle a donné naissance à des groupes dans différents pays, de la France à l'Australie, en passant par la Suisse et le Canada. Le mouvement se veut autonome, décentralisé et sans hiérarchie.
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