Quel avenir pour le ski avec le réchauffement climatique ? Luc Alphand et Carole Montillet répondent
par Huffington Post
CLIMAT - Notre planète permettra-t-elle la tenue d’une 100e édition ? En attendant, du 6 au 19 février, Courchevel et Méribel (Savoie) accueillent les 47e championnats du monde de ski alpin, diffusés sur France Télévisions. Si les épreuves se tiennent à haute altitude, où les conditions météorologiques le permettent encore sans trop de problèmes, les enjeux climatiques et le manque de neige dans les stations françaises en général demeurent tout de même en filigrane de l’événement. Les images du slalom de Coupe du monde disputé dans la station suisse d’Adelboden début janvier avaient interpellé sur la viabilité du grand cirque blanc. À Courchevel et Méribel, le « test neige » réalisé une douzaine de jours avant le début des épreuves avait été passé avec succès « grâce au retour du froid et aux chutes récentes de neige récente », s’était réjoui la directrice générale de l’évènement, Perrine Pelen, après un début d’hiver laborieux pour les stations françaises. Les températures élevées et le manque de neige avaient aussi entraîné l’annulation de la manche de la Coupe du monde de slopestyle prévue mi-janvier à Font Romeu dans les Pyrénées françaises. Même annulation pour l’épreuve de la Coupe du monde de combiné nordique qui aurait dû avoir lieu du 19 au 31 janvier à Chaux-Neuve dans le Doubs. Alors le ski de haut niveau est-il viable au regard du changement climatique ? Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, nous avons posé la question à deux anciens skieurs professionnels et consultants pour le service public durant ces mondiaux, Carole Montillet et Luc Alphand. Au HuffPost, ils expliquent notamment l’impact du dérèglement climatique sur l’entraînement des athlètes et leurs inquiétudes pour les stations de ski, particulièrement à basse et moyenne altitude. Selon une étude parue en janvier dans la revue scientifique Nature, les stations des Alpes ont vu leur couverture annuelle de neige diminuer de 36 jours au cours des cinq dernières décennies. L’Hexagone compterait aussi 168 stations de ski fantômes, d’après un recensement réalisé par Pierre-Alexandre Metral, doctorant à l’Université Grenoble Alpes cité par le Journal du dimanche (JDD). Chaque année, environ trois domaines skiables de basse ou moyenne altitude ferment définitivement leurs portes en France. Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/
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