Le gouvernement jordanien critique la communauté internationale pour son manque d’aide aux réfugiés syriens. Près de trois millions de personnes ont fui la guerre civile et la Jordanie en accueille près de la moitié. 100 000 d’entre eux vivent ici, dans le camp Zaatari.
“Le grand défi de cette crise est que l’on ne sait pas combien de temps elle va durer, quelle ampleur elle va prendre, combien de réfugiés il va y avoir, on ne sait pas non plus combien de gens vont être déplacés à l’intérieur de la Syrie. Tous ces gens-là ont besoin d’aide. Il est très difficile d’estimer ces besoins, mais ce qui est certain, c’est qu’il faut que l’on soit là pour évaluer les besoins, savoir comment ils évoluent, et comment on peut aider les gens au mieux avec les moyens que l’on a”, explique Heinke Veit, chargée d’information auprès de la Commission européenne.
Privés de ressources, plusieurs réfugiés qui vivaient auparavant dans les villes jordaniennes se sont retrouvés dans ce camp où les prises de position politiques sont interdites.
La plus grande crise humanitaire des temps modernes ne bénéficie pas de la plus grande aide de la communauté internationale. Une aide nécessaire aux pays limitrophes de la Syrie, dans lesquels affluent par milliers les réfugiés Syriens. C’est ce que nous confirment les responsables des organisations humanitaires, ici en Jordanie, au camp de Zaatari.
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