Quatre ans après, que sont-ils devenus ?
par euronews-fr
Voilà quatre ans que Learning World vous fait découvrir les problématiques de l‘éducation à travers le monde. Dans cette édition, nous avons voulu vous faire savoi r ce que sont devenus certains des enfants et enseignants à qui nous avons consacré des reportages. Cap sur la Colombie et les Etats-Unis.Colombie : une tyrolienne trop dangereuse pour aller à l‘écoleQuatre ans après vous avoir emmenés à Los Pinos, un village à deux heures de voiture de Bogota en Colombie, Learning World est retourné sur place pour voir ce qu’il est advenu des écoliers qui se rendaient en classe en tyrolienne.Il y a deux ans, la commune a demandé à ce qu’un enseignant vienne s’installer à Los Pinos pour que les enfants n’aient plus à emprunter cette tyrolienne, un moyen de transport dangereux, surtout en hiver.Aujourd’hui, Los Pinos a une école, mais toujours pas d’instituteur. Les cinq écoliers du village, âgés de 5 à 13 ans, n’ont pas été en classe de toute l’année. Ils attendent toujours que le gouvernement leur envoie un enseignant ou leur fournisse un moyen de transport plus sûr pour traverser la gorge qui sépare Los Pinos de Casa de Teja où se trouve l‘école la plus proche.Plus d’informations :https://www.youtube.com/watch?v=qfuDTwanjaw http://rotaryeclubpremier.org/coupes-du-monde-mais-scolarises/ www.eltiempo.com/archivo/documento/MAM-688673 www.elcolombiano.com/BancoConocimiento/F/familia_sobrevive_a_caida_de_400_metros_en_guayabetal/familia_sobrevive_a_caida_de_400_metros_en_guayabetal.asp Souad Sharif : du Kenya aux Etats-UnisDans un de nos épisodes consacré aux femmes, nous avions rencontré la Somalienne Souad Sharif, qui se battait pour le droit à l‘éducation dans une communauté ou`les fillettes sont mariées de force. Après avoir convaincu son père de la laisser étudier, Souad est devenue enseignante dans le camp de réfugiés au Kenya où, avec sa famille, elle avait fui la guerre civile en Somalie. Souad vit aujourd’hui aux Etats-Unis. Un parcours du combattant ponctué de désenchantement pour la jeune femme qui s’accroche à son rêve : travailler dans les relations internationales.La parole est à vousVous avez envie de nous parler de gens qui vous inspirent dans le monde de l‘éducation ? N’hésitez pas à nous contacter sur les réseaux sociaux. Nous serons heureux de vous lire.
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