Quand peut-on parler d'attaque terroriste ?
par CNEWS
Après une attaque, la même question revient toujours. S'agit-il d'un attentat terroriste ? Plusieurs éléments peuvent renseigner sur la nature des faits : le mode opératoire, la nature de la cible visée ou encore le nombre de victimes. Des indices certes, mais insuffisants pour qualifier l'attaque de terroriste. En décembre 2014 par exemple, un automobiliste fonce sur la foule à Dijon. Onze personnes sont blessées mais l'acte n'est pas qualifié de terroriste, l'auteur souffrait d'une pathologie psychiatrique lourde. Il faut également attendre les éventuelles revendications de l'auteur de l'acte et déterminer ses motivations précises pour pouvoir qualifier un acte d'attentat terroriste. A Villeurbanne, en septembre dernier, un homme attaque plusieurs personnes au couteau mais ses motivations ne sont pas claires. Aucune radicalisation n'est établie par les enquêteurs, ce n'est donc pas une attaque terroriste. Il faut aussi impérativement que l'acte violent soit de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national selon le Code Civil pour qu'une attaque devienne un attentat.
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