Quand Laurent Fabius cite Ban Ki Moon sur la COP 21
par Libération
À six mois de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), qu'il présidera, le ministre des Affaires étrangères juge que la question du climat doit faire l'objet d'un «accord universel nécessaire». Un objectif «extrêmement difficile mais indispensable» que s'est fixé Laurent Fabius, qui n'hésite pas à citer le secrétaire général des Nations Unies pour insister sur l'urgence de cet accord : «Comme dit Ban Ki Moon, il n'y a pas de plan B car il n'y a pas de planète B.» Les négociations à Bonn depuis dix jours sont au point mort. Réunis depuis le 1er juin dans le spacieux World Conference Center aménagé le long du Rhin, les 196 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) devraient se quitter, jeudi 11 juin, sans avoir enregistré de progrès significatifs. L'objectif de limiter le réchauffement à +2 degrés d'ici la fin du siècle semble reculé.
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