Quand la relaxe d'un Gilet jaune met à mal des accusations policières
par Ouest France - Wibbitz
Le 6 avril 2019, à Lyon, Didier M., 47 ans, employé de la Poste et père de famille, participe au cortège des Gilets jaunes avec son fils de 17 ans. La fin de journée tourne mal : interpellé par des agents de la Brigade anticriminalité (BAC), On lui reproche d'avoir donné des coups en forçant un barrage de police. Poursuivi également pour rébellion, il comparaissait mardi 21 mai. Les deux membres de la Bac s'étaient constitués partie civile. Le policier, qui portait une caméra ce jour-là, a assuré à la barre avoir vu le prévenu porter des coups, Pour leur avocat, la vidéo montre des « coups de boxeur » administrés par le mis en cause. Mais la procureure n'est pas de cet avis : Didier M. Le tribunal a relaxé Didier M. en déboutant les policiers de leurs demandes d'indemnisation.
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