Quand la drogue gangrène les centres-villes
par LePoint
Sur la place Mazagran, dans le centre-ville de Lyon, les dealers sont chez eux. Depuis environ un an, ils l’ont « confisquée », selon Nicolas*. Les pires soirées estivales ont rassemblé jusqu’à 80 squatteurs. Cris, musique, insultes, menaces, déchets… une partie des riverains n’en peut plus. Une dizaine d’entre eux ont accepté de confier leurs journées usantes et leurs nuits d’angoisse ; ce quotidien oppressant. Les trafiquants lyonnais ont perdu le contrôle de ce (petit) point de deal au profit de sans-papiers d’Afrique subsaharienne autour de 2020. Ces migrants, pour la plupart des Guinéens, ont structuré leur point de vente en un an. Ils ont installé des guetteurs, des vendeurs, des ravitailleurs, à vélo, à pied ou à trottinette. Les vendeurs, eux, sont postés aux angles, où ils alpaguent les passants. Pour la une du Point de cette semaine, notre journaliste Bartolomé Simon s’est rendu sur la place Mazagran en immersion. Il nous raconte.*Ce prénom a été modifié.#drogue #enquête #lyon #trafic #dealer #policeSuivez nous sur :- Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- Tik Tok : https://www.tiktok.com/@lepointfr- LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-point/posts/- www.lepoint.fr
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